Et si l'épisode entre Index et la DNCG était d'abord un malentendu culturel?
Il se murmure en effet que la DNCG a d'abord requis "au 11 juin midi" la somme de 7 M€ en raison de l'identité de l'actionnaire qui, en plus d'être quasiment unique (99%), possède son siège à Tokyo... Un double handicap aux yeux d'une instance qui se voyait mal confrontée à un éventuel problème financier le 31 juillet _date à laquelle Index verse année après année la somme qu'elle garantit lors du budget prévisionnel_ soit une semaine avant le coup d'envoi de la Ligue 1.
Mais il est également vrai que le GF38, forcé cette saison d'avancer l'argent de son investissement technologique sur ses fonds propres, vivait une situation d'urgence "depuis janvier" selon un dirigeant du club.
La mairie rassurée
Inquiets par la tournure des événements, le maire de Grenoble Michel Destot et son adjoint chargé du sport professionnel, Alain Pilaud, ont eu M. Ochiai hier au téléphone. Et le PDG d'Index Holdings _dont Index Corporation, est une filiale_ a "expressément rassuré" les édiles sur les intentions d'Index : "Nous répondrons favorablement à la demande de garanties financières formulée par la DNCG jeudi dernier".
M. Ochiai a par ailleurs précisé à M. Pilaud qu'il n'excluait pas l'idée de négocier d'éventuels partenariats avec de nouveaux actionnaires, mais pas avant que ne soit levée toute hypothèque sur l'avenir du club.
Une mise au clair suffisante pour que Mécha Bazdarevic puisse accélérer le recrutement. Mais tant que l'hypothèque ne sera pas levée par la DNCG, tous les agents que nous avons joints préfèrent jouer la prudence