Maxence FLACHEZ

Il est la touche locale du GF 38. Natif de la capitale des Alpes, Maxence Flachez a vécu avec l'envie et les jambes de ses vingt ans la reprise de l'entraînement hier matin.

Dans quel état d'esprit avez-vous abordé cette reprise de l'entraînement ?
"En toute décontraction. Nous sommes contents de nous retrouver. J'avais hâte de reprendre. Çela fait un mois et demi que nous avons coupé et, quand même, cela me manquait. Ce qui est bon signe (sourire)."

Vous aviez annoncé que la saison prochaine était la dernière de votre carrière professionnelle. Vous êtes-vous dit ce matin que c'était le début de votre dernière préparation estivale ?
"Non, pas du tout. Car ma tête a envie de repousser l'échéance. Je me sens très bien et je vais essayer de continuer le plus longtemps possible. Même si je ne vais pas foncer dans le mur, il faudra voir si le corps suit. Pour l'instant tout va bien et j'ai envie de continuer."
Cette reprise reste malgré tout particulière du fait qu'elle vous prépare à jouer en Ligue 1 sous le maillot de votre ville natale...
"Parfaitement et c'est ce que je retiens de cette matinée de reprise. Elle marque le début de l'aventure en L1 avec le club de ma ville. A l'émotion ressentie le jour de la montée succède aujourd'hui l'excitation... Maintenant, il faut s'appliquer à bien se préparer afin d'être à la hauteur de l'évènement."

Craignez-vous les conséquences du retard engendré par le "feuilleton DNCG" ?
"Je ne pense pas qu'il y a véritablement de retard de pris. Surtout quand je vois le peu d'animation du marché des transferts. On est un peu dans la même situation que les autres clubs. Cela ne bouge, pour le moment, pas trop. Même si j'espère que les recrues vont arriver assez rapidement pour travailler afin de bien travailler en amont de la saison. Le seul souci engendré par ce "feuilleton DNCG" est d'ordre psychologique même si je suis confiant pour la suite."
A votre poste de défenseur central, on parle des venues de Sandy Paillot et Patrick Müller après celle de Rendulic. Craignez-vous cette concurrence ?
"Non, toute ma vie j'ai été confronté à cela. Quand je suis arrivé à Sochaux, j'ai notamment été suivi dans la foulée par un autre défenseur central avec Saveljic et j'ai gagné ma place. La concurrence, il en faut."

Paru dans l'édition 38H du 27/06/2008 (99891)